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Mes extraits du Sénégal
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ZIGUINCHOR

 

A Ziguinchor il faisait en moyenne 25°, c’était drôle car pour eux il faisait froid ! Malgré que nous logions dans une belle et grande maison nous étions obligés de nous doucher à l’eau froide. Pour se déplacer nous avons utiliser des taxis, c’était plutôt amusant. Là-bas on utilise des francs CFA (petit plus : 650 francs CFA = 1€).

Nous nous sommes nourrit principalement de : riz, de poissons, de sauce à base d’oignons et de crudités. Mais pour les crudités c’était compliqué car ils les lavent avec l’eau du robinet et comme nous ne voulions pas prendre de risque nous n’en avons pas mangé.

A Ziguinchor il y a énormément d’animaux. Les animaux qu’on voit le plus souvent (sur terre car il y en a aussi beaucoup dans le ciel) sont : les cochons, les poules, les chèvres, les chats, les chiens et les moutons. Ils sont absolument partout : dans les décharges, dans les marchés, dans la rue...

Ce qui m'a choqué est qu'il y a beaucoup de pollution comme par exemple : les caniveaux débordent de déchets, à chaque fois qu’il y a un coin isolé il y a plein de canettes, dès qu’on creuse un peu on tombe sur du plastique, il y a des rivières de déchets etc…

C’est horrible ! Et le pire c’est qu'à force de voir les déchets on s'y habitue.

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SAINT-LOUIS

 

A Saint-Louis, l’eau monte de plus en plus. La raison : le changement climatique.

Nous sommes allés voir la Langue de Barbarie (la région de Saint-Louis est touchée par la montée des eaux) et nous avons vu les dégâts. C’est incroyable comment l’eau peut détruire des bâtiments aussi gros. « Si la Langue de Barbarie disparaît, c’est Saint-Louis qui disparaîtra » nous a dit l’adjointe du maire durant un réunion pour obtenir des autorisations des autorités.

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Extrait intéressant : 

 

" A l’ouest de l’île de Saint-Louis (île de N’dar), cette longue presqu’île sableuse est posée sur l’eau, tel un splendide jardin devant la vielle ville. Protégée en sa pointe sud par la statue du parc national, elle abrite au nord des villages le complexe hôtelier de l’Hydrobase. Jadis une bande de terre continue, elle est aujourd’hui divisée en deux depuis le percement d’une ouverture en plein milieu du banc en 2003. Cette tentative malheureuse de protéger Saint-Louis des inondations à ouvert la voie à un désastre écologique qui s’aggrave rapidement. La mer a forcé la petite embouchure avec une rapidité et une puissance spectaculaire, la transformant en brèche qui ne cesse de s’élargir et a déjà atteint plusieurs centaines de mètres en cinq ans seulement. Pire, le nouveau trajet de l’eau en charriant du sable, provoque également la fermeture du passage naturel entre la pointe du banc et le continent, près de Mouit, transformant complètement le visage de la Langue de Barbarie et l’habitat de centaines d’oiseaux protégés par l’Unesco .

A l’échelle de la nature, le phénomène progresse à une vitesse incroyable – même s’il nous semble, à nous pauvres mortels, s’étaler sur bien des années. Le parc national conserve tout sa beauté, et les campements ont encore du temps devant eux avant d’être engloutis par les eaux. Cependant, une promenade du coté de la brèche qui ne cesse de s’agrandir, après l’Hydrobase, amène à méditer sur la force de la nature et la folie de l’homme. "

 

Guide du Sénégal et de la Gambie de Katharina Lobeck Kane

Mes extraits du Maroc

RABAT - Les jardin de Zineb

 

Zineb est une femme âgée de 60 ans, biologiste, professeure d’écologie et retraitée au Maroc. Voilà maintenant 22 ans qu'elle travaille son Jardin en permaculture, elle a commencé avec une plantation d’oliviers puis au fur et à mesure elle a développé des arbres fruitiers et du maraîchage. Elle a une équipe de douze personnes qui ne travaillent pas constamment. La ferme est sur deux hectares et demi, elle est divisée en plusieurs zones : en haut le maraîchage, l’habitation et l’accueil touristique ; dans la pente d’abord les oliviers puis les arbres, le verger ; et tout en bas une zone sauvage.

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L'eau sur la ferme

La ferme est à 30 kms de l’océan Atlantique, mais en zone semi-aride (300 mm d’eau par an). Pour cette cause, Zineb doit préserver l’eau qui arrive sur son îterrain. Elle arrive par la pluie et par un petit ruisseau au bas de son terrain (qui n’apparait qu’en hiver). Elle utilise plusieurs techniques pour la collecter et la redistribuer : deux puits traditionnels, le goutte à goutte sur une partie du terrain, elle installe des baissières, elle met aussi des fosses éponges (trous profonds où on met des matières organiques / branchages, compost, laine ou coton…). Elle couvre aussi son sol avec de la paille seulement autour des arbres et un peu de maraîchage et ne déracine pas les « mauvaises herbes » (qui n’ existe pas en agroécologie). Elle laisse l’herbe pousser pour préserver l’eau et pour nourrir le sol.

 

Zineb nous a raconté une petite histoire :

« J’ai voulu planter des bambous dans le bas de mon terrain. Tout le monde m’a dit mais non, il ne faut pas les planter car ils te boiront toute ton eau mais je les ai quand même plantés. Et puis un jour, pendant que je me baladais j’ai senti la présence d’une source d’eau. Alors j’ai demandé à un sourcier de venir pour voir s’il y avait une source et il m’a dit qu’il y avait bien une source d’eau alors j’ai approfondi mon puit puis j’ai fait une galerie et alors un petit torrent d’eau nous est venu dessus mais je n'ai pas fait le lien avec le bambou. Ce n’est que plus tard qu’un ami colombien m’a dit tu as planté des bambous pour avoir de l’eau ? »

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Le sol vivant

C’est un sol peuplé de petites bêtes, qui font leur travail pour entretenir le monde de dessous. Les vers de terre font des galeries pour aérer le sol, d’autres petites bêtes dégradent les feuilles et les plantes mortes pour en faire de l’humus. Le sol a besoin de nourriture et d’eau tout le temps mais aussi d’amour. D’ailleurs, Zineb a dit : « je prends à la terre, mais je redonne à la terre ». Elle ne met pas de produit chimique (engrais, fongicide...) mais introduit un peu de compost et utilise des traitements naturels aux huiles essentielles. Elle mélange les légumes entres eux, met des fleurs, des plantes aromatiques, des arbres.

 

Les actions

Panier Bio, table paysanne, produits transformés (lacto-fermanté, huile...), formation en permaculture.

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Journée des alternatives à Rabat - Assocation Imaginarium

Présentation 

Imaginarium est un projet autour de l’architecture. Ce projet est tenu par Ahlam et Houda, deux jeunes femmes âgées de 29 ans qui sont architectes depuis 6 ans. Leur travail consiste à faire des aménagements participatif* comme par exemple : peindre des poubelles, décorer des murs, faire des bancs en bois etc. Elles ont commencé leur projet de jeu pédagogique le 6 octobre 2018.

*Aménagement participatif veut dire que le travail est fait avec les habitants.

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Un jeu éducatif

« Imaginarium est un concept mobile d’apprentissage ludique et créatif autour de l’architecture et l’environnement. Nous y favorisons l’apprentissage par le jeu, le questionnement et l’expérimentation à travers des outils pédagogiques stimulants. »

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Présentation de leur plaquette

Le jeu de Ahlam et Houda est nommé « le jeu des énergies », il sortira début mars 2020. Il consiste à apprendre de nouvelles choses sur les différentes énergies renouvelables et non renouvelables tout en jouant. C’est le premier jeu pédagogique sur les énergies au Maroc.

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Ma petite interview

- Pourquoi avez vous fait ce jeu ?

- Nous avons fait ce jeu car, comme nous sommes architectes, nous voulions partager ce que nous savions d’une manière ludique et pédagogique. Nous voulions partager nos savoirs dans un jeu car nous aimons beaucoup jouer et il n’y a rien de mieux que les jeux pour apprendre.

- Comment vous êtes vous rendues compte que la planète est malade ?

- D’abord il y a les choses claires comme par exemple le fait qu’il fasse chaud en hiver. Puis on suit aussi le constat de scientifiques et de journalistes sur ce qui se passe dans d’autres endroits.

 

Mon point de vue

Je trouve ce jeu (que j’ai essayé) super. Il est amusant et éducatif à la fois. Grâce à ce jeu, j’ai appris plein de nouvelles choses sur les énergies. Ce qui est bien aussi est que le jeu n’est ni trop compliqué ni trop simple, et puis on apprend sans s’en rendre compte et du coup on ne s’ennuie pas. Et ce n’est pas tout, leur jeu est fait en carton et en bois.

 

La phrase des filles à faire passer

« Sois la différence que tu veux voir dans le monde. » de Gandhi

Qui nous rappelle la phrase de la caravane : si tu veux un monde différent ne sois pas indifférent.

 

Comment les joindre

imaginarium.ateliers@gmail.com

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